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L'inventeur du moteur à explosion

C'est en 1807 que fut déposé par le Suisse François Isaac de Rivaz le brevet du premier moteur à explosion, aussi appelé moteur à combustion interne.

L'inventeur du moteur à explosion C'est en 1813 qu' il fit construire par des artisans suisses et expérimenta le "grand char mécanique". Le piston avait une course de 97 cm à chaque explosion et le mélange explosif était composé d'environ 2 dm3 de gaz de houille et de 10 à 12 dm3 d'air ambiant. En dix explosions la machine, chargée de 700 kilos de pierre et de bois ainsi que de quatre hommes parcourut 26 mètres sur une pente d'environ 9 %. Le véhicule circulait à une vitesse de 3 km/h.

Même si ses véhicules n'eurent pratiquement pas de succès et aucune application pratique pour l'époque, on peut affirmer que François Isaac de Rivaz est un précurseur de l'automobile.

Cet homme eut une formation et des activités très hétéroclites: Il lui sera délivré un brevet de notaire et un titre d'ingénieur pour les travaux techniques par l'Etat du Valais. En tant que géomètre, il établira les plans des propriétés, en tant que notaire, il dressera l'état des redevances. Il est également commissaire pour l'inspection et la construction de route.

L'inventeur du moteur à explosion

Politiquement il interviendra dans les épisodes confus de la République Valaisanne indépendante, concession accordée par Bonaparte de 1802 à 1810, année où Napoléon annexe purement et simplement le Valais qui devient le département français du Simplon.

Esprit inventif, Isaac de Rivaz avait aussi développé une machine typographique mécanique afin de simplifier l'imprimerie et de rendre la composition automatique, ainsi que divers procédés d'extraction du sel ou de l'ammoniaque.

Cet homme, incroyablement actif et dispersé, a ouvert, on peu le dire, la voie à l'ère de l'automobile.
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#Posté le mardi 09 juin 2009 13:11

Modifié le lundi 13 août 2012 18:13

Henri Dunant l'homme à la Croix-Rouge (1828-1910)

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Henri Dunant est un humaniste et homme d'affaires suisse (Genève).

Pendant un voyage d'affaires en juin 1859, il se trouve à proximité de la ville Italienne de Solferino et découvre les dégâts humains de la bataille de Solferino. À partir de cette expérience, il écrit un livre intitulé Un souvenir de Solferino qu'il publie en 1862. Une année plus tard, il participe à Genève à la fondation du Comité international de secours aux militaires blessés, désigné dès 1876 sous le nom de Comité international de la Croix-Rouge. La première convention de Genève est ratifiée en 1864 et se réfère largement à ses propositions. Il obtient avec Frédéric Passy le premier prix Nobel de la paix en 1901 et ainsi considéré comme le fondateur du mouvement de la Croix-Rouge internationale.

Batille de Solferino :
C'est au soir du 24 juin 1859 que Dunant arrive à proximité du champ de bataille de Solferino après la fin de l'affrontement entre les troupes piémontaises et françaises sous la conduite de Napoléon III d'une part et l'armée autrichienne d'autre part. Environ 38 000 blessés et morts se trouvent encore sur le champ de bataille sans que quelqu'un ne leur prête assistance. Ce que Dunant voit l'ébranle au plus profond et il organise alors spontanément avec des volontaires de la population civile locale, principalement des femmes, la prise en charge des soldats blessés et des malades. Dans la ville voisine de Castiglione delle Stiviere, il met en place un hôpital dans la Chiesa Maggiore, la plus grande église du lieu. Environ 500 des quelques 8000 à 10 000 blessés y sont conduits.

Henri Dunant l'homme à la Croix-Rouge (1828-1910) Comme il le constate rapidement, presque tout vient à manquer : du personnel, des connaissances techniques, du matériel médical et de la nourriture. Dunant et ceux qui répondent à ses appels successifs ne font toutefois pas de différence entre les soldats au regard de leur appartenance nationale. Les femmes du village trouvent une phrase devenue célèbre pour justifier ce choix : « Tutti fratelli » (tous frères). Dunant réussit en outre à obtenir des Français que les médecins autrichiens faits prisonniers puissent aider à la prise en charge des blessés. Il met en place d'autres hôpitaux et fait venir du matériel à ses frais. Malgré cette aide, beaucoup de blessés viennent à mourir.

Trois années après sa visite auprès de Napoléon à Solferino, les blessures, les hurlements d'agonie et les odeurs nauséabondes hantent toujours son esprit. Il ne parvient pas à les oublier ce qui le pousse à écrire ce qu'il a vécu. En 1862, son livre Un souvenir de Solferino paraît. Son livre décrit la victoire de Napoléon, cependant on découvre aussi les aspects négatifs de cette victoire : les soldats battus à mort et les blessés aux agonies sans fin.

Les blessés sont amenés dans plusieurs villes d 'Italie du nord et les « couvents, places publiques, cours, rues, promenades, tout est converti en ambulances provisoires » L'expérience de Castiglione delle Stiviere fut décisive pour Henry Dunant, l'accumulation des soldats blessés était indescriptible. La ville « se transforme toute entière pour les Français et les Autrichiens en un vaste hôpital improvisé.» Les infirmiers volontaires « se retirent successivement, incapable de supporter longtemps l'aspect de souffrances qu'ils ne peuvent que si faiblement soulager. » Dès lors, la Croix-Rouge fera retentir un appel : « chaque être a sa valeur, et un seul est-il sauvé que cela vaut la peine de se donner entièrement à sa tache pendant des jours et des nuits, sans relâche. » Dans Un souvenir de Solferino Dunant évoque « un négociant de Neuchâtel qui se consacre durant deux jours à panser les plaies et à écrire pour les mourants des lettres d'adieux à leurs familles ». Ce Neuchâtelois anonyme se nommait Philippe Suchard, chocolatier suisse. Un Genevois, Louis Appia est passionné par la chirurgie de guerre. Il observe les activités des autres chirurgiens, il compare les résultats des traitements, des blessures pas armes. Il soigne et imagine des améliorations comme le transport des blessés. Il appartient notamment à la Société évangélique et connaît Dunant, mais ne le rencontre jamais sur le terrain.

Henri Dunant l'homme à la Croix-Rouge (1828-1910)Fondation de la Croix-Rouge :
Sous le choc de ces événements, il retourne début juillet à Genève. Sur recommandation de sa mère, il passe d'abord un mois dans le chalet que possède un ami de la famille à Montreux. Ensuite, il part pour plusieurs semaines à Paris. Pour son action à Solférino, il reçoit en janvier 1860, en même temps que le médecin genevois Louis Appia, l'Ordre de saint Maurice et saint Lazare de la part du roi d'Italie Victor-Emmanuel II, la seconde plus importante distinction du royaume transalpin.

Au début de l'année 1860, il tente d'abord d'améliorer la situation financière de ses entreprises en Algérie, ce qu'il ne parvient pourtant pas à faire. En outre, puisqu'il ne peut pas oublier ce qu'il a vécu à Solferino, il écrit ses impressions de guerre à une amie vivant à Genève, la comtesse de Gasparin, qui les fait publier anonymement dans le Journal de Genève. C'est la première fois qu'on décrit les horreurs d'un champ de bataille. À son retour, il débute la rédaction d'un livre : Un souvenir de Solferino. Il y décrit la bataille7, les souffrances et le chaos des jours suivants. En outre, il y développe l'idée que la peine des soldats pourrait être réduite à l'avenir. Dans tous les pays, des organisations humanitaires, fondées sur la neutralité et le volontariat, devraient être autorisées à soigner les blessés en cas de guerre :
un militaire hors de combat à cause de ses blessures cesse d'être un ennemi et doit désormais être considéré comme un être humain qui a besoin d'aide.

les médecins et les infirmiers pourront donner leurs soins sans crainte d'être capturés. Ainsi ils ne seront pas forcés d'abandonner leurs blessés en cas de percée adverse.
En septembre 1862, il fait imprimer le livre à ses propres frais par l'imprimerie genevoise Fick et distribue les 1600 exemplaires à un grand nombre de personnalités politiques et militaires de toute l'Europe. Par la suite, Dunant effectue des voyages à travers le continent pour répandre son idée. Ce livre est reçu presque unanimement de façon positive, avec intérêt et enthousiasme, alors que Dunant reçoit reconnaissance et sympathie. En décembre 1862, une deuxième édition est imprimée alors qu'au début de l'année suivante, une troisième version est imprimée et traduite en anglais, allemand, italien et suédois. Parmi le peu de réactions négatives figurent celle du ministre de la guerre français, Jacques Louis Randon pour qui le livre est dirigé « contre la France ». D'autre part, Florence Nightingale se montre étonnamment critique puisqu'elle est d'avis que les sociétés d'assistance proposées par Dunant se chargeraient d'une tâche qui incombent aux gouvernements.

Henri Dunant l'homme à la Croix-Rouge (1828-1910)Le président de la Société d'utilité publique genevoise, le juriste Gustave Moynier, fait de ce livre et des idées de Dunant le thème de l'assemblée des membres de sa société, la Société genevoise d'utilité publique, tenue le 9 février 1863. Les propositions de Dunant sont examinées et considérées comme valables et réalisables par les divers membres. Dunant lui-même est nommé membre d'une commission qui comprend également Moynier, le général Guillaume-Henri Dufour ainsi que les médecins Louis Appia et Théodore Maunoir. Pendant sa première réunion le 17 février, les cinq membres décident de transformer la commission en organe permanent, appelé le Comité des Cinq ou Comité de Genève. Ce jour est depuis considéré comme la date de création du Comité international de secours aux militaires blessés en campagne, désigné dès 1876 sous le nom de Comité international de la Croix-Rouge. Dufour en devient le premier président avec Moynier comme vice-président et Dunant comme secrétaire du comité.

En 1901, Dunant reçoit le premier prix Nobel de la paix pour la fondation de la Croix-Rouge internationale et l'initiation de la première convention de Genève. Dans un télégramme qu'il reçoit le 10 décembre, le comité Nobel basé à Oslo lui communique ainsi sa décision :
« À Henry Dunant. Le comité Nobel du parlement norvégien a l'honneur de vous communiquer qu'il vous remet le prix Nobel de la paix 1901 à vous, Henry Dunant, et à Frédéric Passy. Le comité vous envoie ses respects et ses bons v½ux. »
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#Posté le mardi 09 juin 2009 16:50

Modifié le jeudi 12 avril 2012 07:46

Drums of the Swiss Army

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#Posté le mercredi 10 juin 2009 07:44

Modifié le jeudi 12 avril 2012 08:04

Le Drapeau Suisse

Le Drapeau Suisse

Histoire du drapeau Suisse

Alors que l'indépendance et la démocratie suisse datent traditionnellement de 1291, il est surprenant d'apprendre que le drapeau national dans sa forme actuelle ne date que de 1889. On peut faire remonter les variations modernes du drapeau à 1815, alors que l'originale croix blanche sur fond rouge date du 15ème siècle. Son inspiration remonte peut-être au 4ème siècle.

Certains ont prétendu que le drapeau suisse tire son origine du drapeau de la légion thébaine de l'Empire romain, mais l'argumentation est fragile. En 302, Maurice et ses légionnaires chrétiens furent exécutés en Valais pour avoir refuser de se sacrifier à l'Empereur et de réprimer les chrétiens locaux. Longtemps après sa mort, St-Maurice se vit accorder des armoiries: une croix boutonnée blanche sur un fond rouge (qui symbolise le sang des martyres de la légion) et l'armoiries de la ville portant son nom (dont le monastère a été fondé en 515) qui comporte la même croix sur un fond azur et rouge.

Les armoiries de St-Victor et de St-Ursannes, patrons de Genève et de Soleure et officiers de la légion thébaine, comportent une similaire croix blanche boutonnée. L'iconographie médiévale décrit parfois le drapeau et les armoiries de St-Maurice comme une croix rouge sur fond blanc, ce qui rappelle les armoiries de St-George.

La plupart des cantons suisses obtinrent leur souveraineté au sein du Saint-Empire romain-germaniqueet c'est l'empereur qui leur remis leurs étendards. Il s'unirent plus tard dans une Confédération qui passa de 3 membres en 1291 à 13 en 1513. Par la paix de Bâle qui mit fin aux guerres de Souabes, les Suisses se débarrassèrent des derniers vestiges de leurs obligations impériales. Leur indépendance complète fut reconnue en 1648 par le traité de Westphalie qui mettait fin à la guerre de Trente Ans (une guerre à laquelle les Suisses n'ont pas participé).

Le Saint-Empire romain-germanique avait trois bannières. La bannière personnelle de l'empereur était un aigle noir sur fond jaune (l'aigle évoque la continuité avec la Rome antique). Ces couleurs ont inspirées plusieurs cantons (Uri, Berne, Schaffhouse et Genève).

Le Drapeau Suisse Le Drapeau SuisseLe Drapeau SuisseLe Drapeau Suisse





Le drapeau de l'Empire était une croix blanche s'allongeant jusqu'aux bords d'un fond rouge. Il symbolisait le rôle de l'empereur en tant que protecteur de la chrétienté. Il devint finalement le drapeau de guerre de l'Empire. Celui-ci inspira de nombreux autres drapeaux dans les Etats italiens et allemands.

Une troisième bannière rouge (Blutbahn) était déployée lorsque l'empereur administrait justice. Elle symbolisait son pouvoir de vie et de mort. Lors de l'investiture des vassaux, l'Empereur leur accordait ce drapeau en signe des pouvoirs de vie et de mort qu'il leur transférait.

Lorsque l'Empereur accordait la souveraineté à une cité-état, un drapeau rouge - parfois orné d'une croix blanche - signifiait la liberté et l'indépendance envers tous les pouvoirs séculiers autres que l'empereur. Cette influence peut-être perçue dans les drapeaux d'Unterwald, Soleure et encore plus significativement dans le drapeau de Schwyz .

Le Drapeau Suisse
Le drapeau de Schwyz était à l'origine une bannière rouge sans ornement. L'hypothèse selon laquelle le drapeau suisse tire son origine du drapeau de ce canton est erronée. La croix suisse était utilisée dans les armoiries de la confédération un siècle avant que Schwyz ne l'ajoute à son drapeau.

Certains drapeaux cantonaux de guerre portaient un ruban qui avait été accordé par l'empereur en symbole de souveraineté et de haut rang dans l'Empire. Celui de Zurich est particulièrement significatif puisqu'il est rouge avec une petit croix blanche près du palan (dérivé de la bannière impériale). Ce ruban fut accordé en 1273 et Zurich devint le membre le plus puissant de la Confédération helvétique: son commandant occupait le commandement suprême des forces confédérées. Le ruban peut avoir influencé le développement de la croix suisse, mais il serait faux de croire que les autres cantons avaient également un ruban rouge ou que celui de Zurich signifiait son appartenance à l'alliance suisse.

Alors que les cantons de la Confédération suisse allaient en guerre avec chacun sa bannière propre, ils reconnurent rapidement le besoin d'un signe de reconnaissance commun. Dès la bataille de Laupen en 1339, les troupes suisses portèrent une croix blanche à bras longs et étroits cousue sur leur poitrine, leurs manches et leurs collants.

Peu après, des détachement cantonaux commencèrent à mettre une croix blanche sur leur bannière cantonale. A côté de son traditionnel ours, le puissant canton de Berne avait un drapeau rouge et noir et une croix blanche sur la partie noire devint un signe majeur de reconnaissance. A la bataille d'Arbedo en 1422 et régulièrement par la suite, les détachements comprenant des soldats de plusieurs cantons portèrent un drapeau rouge triangulaire avec une croix blanche (voir l'image à gauche). La dernière fois que ce drapeau triangulaire apparu sur un champs de bataille fut en 1540, époque à laquelle il évoluait déjà vers sa forme quadrilatérale.

L'emploi de ces croix confédérées devint de plus en plus important puisque les armées de la Confédération pouvaient rencontrer d'autres mercenaires suisses au service de leurs ennemis.

Mais 1540 marque également la dernière sortie l'armée confédérale jusqu'à l'invasion française de 1798 et la croix blanche sur fond rouge disparaît de l'usage. La Confédération demeure l'un des gouvernements les plus décentralisés. Et bien qu'elle n'ait pas de drapeau, elle disposait d'un sceau étatique reconnu à travers l'Europe comme l'emblème des 13 cantons. C'était une croix blanche traversante sur un bouclier rouge. Ce symbole devient connu en Suisse sous le nom de "croix fédérale".

Le Drapeau SuisseLes prouesses des Suisses sur les champs de bataille leur valaient d'être courtisé par les monarques européens. Les Suisses signèrent des capitulations avec d'autres pays qui recrutaient des régiments entiers de mercenaires. La plupart de ces régiments du 17ème et 18ème siècle, en particulier ceux au service du roi de France, portaient un drapeau avec une croix blanche traversante. Les quartiers créés par cette croix n'étaient pas rouges mais plutôt remplis de toutes sorte d'emblèmes - d'ordinaire des flammes aux couleurs des armoiries du colonel.

Le Drapeau SuisseA de nombreux points de vue, la Suisse fit son entrée dans l'ère moderne lorsque les Français renversèrent la Confédération suisse en 1798. La Suisse avait rappelé ses régiments français en 1792 lorsque la garde suisse avait été massacrée à Paris.

Lorsque la France impose la République helvétique aux Suisses en 1798, elle recruta également une légion helvétique de quatre régiments pour combattre aux côtés de la France. Alors que les régiments portaient des drapeaux avec l'effigie de Guillaume Tell - le sceau de la République - ces drapeaux n'avaient aucune ressemblance avec l'iconographie suisse antérieure.

A la chute de Napoléon, ces régiments rentrèrent au pays et devinrent des troupes de frontière. La Confédération suisse restaurée en 1815 offrit à chacun d'entre eux un drapeau honorifique. Ces drapeaux constituent un développement important puisque ils représentent le prototype du drapeau fédéral moderne.

Ils consistaient en une longue et étroite croix blanche, coupée sur les bords du drapeau, sur une fond rouge. Cette croix était pour l'essentiel la centenaire croix fédérale. Mais dans sa forme légèrement tronquée, elle préfigurait la croix fédérale à venir. Une épée entourée de laurier s'étire sur le bras vertical de la croix. Le bras horizontal contient la devise "Für Vaterland un Ehre" (Pour la Patrie et l'Honneur), alors qu'au dos on peut lire "Schweizerische Eidgenosschenschaft" (Confédération suisse).

Les cantons demeuraient tout-puissants et continuaient à lever leur propre armée. Mais puisqu'ils avaient tous des uniformes et des drapeaux différents, un brassard confédéral rouge avec une petite croix blanche fut introduit dans toutes les troupes. Ce brassard de 1815 est le précurseur de la croix blanche trapue qui va bientôt faire son apparition sur le drapeau fédéral.

En 1815, le gouvernement de la Confédération restaurée introduit également un sceau étatique consistant en une courte croix blanche sur une bouclier rouge entouré des armoiries des 22 cantons. (Ce sceau figea par là-même la forme des drapeaux cantonaux). La croix du sceau d'avant 1798 s'est étendue jusqu'au bord du bouclier.

Le général Henri-Guillaume Dufour, chargé de l'entraînement des cadres des troupes fédérale, lança l'idée d'un drapeau fédéral pour la Suisse. Il défendait l'idée que des cantons se battant sous le même drapeau seraient plus susceptible de sentir une certaines fraternité et de se venir en aide mutuellement en temps de crise (ce qu'ils n'avaient pas fait en 1798).

Ce drapeau (voir l'image de gauche) fut déployé pour la première fois lors de man½uvres militaires nationales en 1821 et s'inscrivit graduellement dans l'imaginaire collectif. Il apparaît que son usage non-officiel était largement développé dans les années 1830. En 1833. Argovie - l'un des nouveau canton créé en 1803 - abandonna son drapeau cantonal de guerre en faveur du nouveau drapeau fédéral. D'autres cantons, particulièrement les plus anciens, résistèrent à abandonner des siècles d'histoire à leur nouvelle identité fédérale.

En 1840, la Diète fédérale ordonna que le drapeau fédéral remplace les drapeaux de guerre de toutes les forces armées de Suisse. Ce drapeau alla en guerre pour la première et seule fois lorsque l'armée fédérale du général Dufour désarma les forces du Sonderbund lors de la courte guerre civile de 1847.

Le drapeau fédérale consistait en une croix blanche trapue faite de 5 carrés égaux sur fond rouge. La transformation de la vielle croix fédérale fut probablement adoptée pour éviter toute confusion avec le drapeau de la Savoie. Le drapeau fut consacré par la Constitution de 1848 qui transforma la Confédération en un Etat fédéral unitaire. Elle le fit si bien qu'aucune modification ne fut apportée lors de la révision de la Constitution en 1874.

Alors qu'il fallut plusieurs décennies pour adopter le drapeaux fédéral, il en fallut un peu plus pour le raffiner. Il était largement critiqué pour sa laideur et à partir de 1880 un débat virulent éclata à ce sujet dans la presse. C'est finalement en 1889 que l'Assemblée fédéraledécida que la Suisse garderait sa croix blanche, mais que les 5 carrés de taille égale seraient transformés en une croix dont les bras seraient 1/6 plus longs que larges.

Ce dernier changement apporté au drapeau le mettait en conformité avec la croix du sceau étatique de 1815.
Il est évident qu'au vu de son histoire le drapeau national suisse est issu des drapeaux de guerre. C'est pour cela qu'il est carré. Cette originalité parmi les nations du monde n'est partagée que par le Vatican. C'est ironiquement le seul pays pour laquelle la Suisse permet encore le mercenariat.

La Suisse n'a pas de drapeau présidentiel, mais lors de crises nationales, l'Assemblée fédéral nomme un général qui détient les pleins pouvoirs. En signe de cette autorité, le général reçoit un étendard spécial. C'est un drapeau sans décoration avec une frange rouge et blanche, identique à une drapeau de cavalerie. Un tel drapeau fut porté pour la dernière fois par le général Henri Guisan lors de la mobilisation de 1939-1945.



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#Posté le jeudi 11 juin 2009 21:09

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