Selon une représentation graphique des liens de parenté de chaque joueur à l'étranger, la Suisse présente 21 liaisons. Elle devance l'Australie et l'Algérie qui en comptent 16 chacune.

Des 32 équipes engagées au mondial brésilien, celle de Suisse est la plus cosmopolite.
Des 23 joueurs de l'équipe de Suisse présents au Brésil, 15 ont de la parenté dans 13 pays différents. Une grande partie des sélectionnés sont des «secondos» dont au moins un des parents provient d'un pays étranger. Il n'est pas rare qu'ils aient la double nationalité.
Les parents du Genevois Philippe Senderos viennent par exemple de Serbie et d'Espagne, le défenseur central étant pour sa part binational hispano-suisse. Le capitaine Gökhan Inler est également double-national turco-suisse.
Certains joueurs ont même des racines complètement hors de Suisse. Ainsi Blerim Dzemaili et Admir Mehmedi sont nés en Macédoine, Gelson Fernandes au Cap-Vert, Valon Behrami au Kosovo ou Johan Djourou en Côte d'Ivoire.
A contrario, plusieurs joueurs qui évoluent avec l'équipe de Croatie ou celle de Bosnie-Herzégovine sont eux nés en Suisse. A l'image d'Ivan Rakitic, à Möhlin (AG), ou Izet Hajrovic, à Brügg (AG).
Des 32 équipes engagées au Brésil, presque toutes comptent au moins un joueur aux origines étrangères. A l'exception de l'Equateur et du Honduras, toutes deux dans le groupe de la Suisse, ainsi que de la Corée du Sud.
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