
L'avion éthiopien, qui a été détourné lundi (17 février 2014) matin par son copilote, a été escorté par des appareils militaires italiens puis français jusqu'à son atterrissage à Genève. Les forces aériennes suisses ne sont pas intervenues. Elles ne sont opérationnelles que dans les heures de bureau.
Le Boeing 767-300 d'Ethiopian Airlines a été accompagné par deux Eurofighter de l'armée italienne dans l'espace aérien italien puis deux Mirages 2000 de l'armée française ont ensuite pris le relais dans l'espace aérien français, jusqu'à Genève, où l'appareil détourné a atterri à 06h02.
Messieurs et mesdames les terroristes et autres ennemis de la Suisse sachez que Les forces aériennes suisses sont disponibles entre 08h00 et 12h00 et de 13h30 à 17h00, Toutefois, attention à vous, des radars surveillent l'espace aérien suisse 24 heures sur 24. (Ridicule)
Cette limitation des interventions de l'armée aux heures de bureau est surtout due à des questions financières... un service de piquet et l'engagement de pilotes seraient nécessaires pour assurer des opérations en tout temps.
Ce détournement d'avion s'invite importunément dans la campagne sur les Gripen que l'armée suisse aimerais acquérir, mais Selon le dernier sondage, les Suisses sont majoritairement opposés à l'achat de nouveaux avions de combat, cette histoire n'arrange pas les choses...
Le Prix des 22 Gripen s'élèvent à 3,126 milliards de francs. Je pence que la suisse à tout ce qu'il lui faut, c'est juste une question de priorité, elles disposent de plus de 4milliards de francs chaque année pour sa défense, de 32 FA/18 et 50 Tiger, mais pars contre il n'y a pas de personnelles aux sols et nous ne travaillons pas aux en dehors des heurs de bureaux, c'est assez lamentable, il faut impérativement rectifier le tir là !!

Il faut assurer un piquet 24/24, (mais pas seulement durant le forum de Davos, hein) vendre nos vieux Tiger (les Etats-Unis son intéresser de nous les racheter pour « des exercices militaire ») ne pas acheter de Gripen, pas besoin...ont à des FA/18 tout à fait opérationnelle et suffisent pour notre police du ciel.
À Suivre !
La Suisse n'avait plus été directement touchée par un détournement d'avion depuis 1995.
Cette année-là, le 3 septembre, un Espagnol de 35 ans avait détourné sur Genève un vol qui reliait Palma de Majorque et Paris-Orly. L'homme avait expliqué que Dieu lui avait demandé d'attirer l'attention de l'opinion publique sur les essais nucléaires français qui venaient de reprendre à Mururoa, dans le Pacifique. Il avait libéré les passagers à Genève.
Avec le détournement de cet Airbus A310 d'Air Inter, en 1995, la Suisse avait été, depuis la fin des années 1960, touchée à 13 reprises concernée par des attaques, agressions ou détournements, soit de ses appareils, soit sur ses aéroports. Les plus sanglants ont eu lieu en 1987 à Genève et en 1969 à Zurich.
1987 : drame à Genève
Le pirate de l'air libanais Mohamed Hussein Hariri, membre du Hezbollah, avait détourné le 24 juillet 1987 un DC-10 d'Air Afrique avec 119 passagers et 15 membres d'équipage. L'appareil se rendait de Brazzaville (Congo) à Paris. Après une étape à Rome, le pirate armé et équipé d'explosifs avait réussi à pénétrer dans le poste de pilotage.
Il avait exigé du pilote qu'il se rende à Beyrouth. Faute de carburant, celui-ci avait dû se poser à Genève, où la police avait interdit la poursuite du vol. Après un ultimatum sans succès, Hariri abattait un passager français, avant d'être maîtrisé. En 1989, Hariri était condamné par le Tribunal fédéral à la réclusion à vie pour prise d'otage et assassinat.

Détournement de l'avion Air-Afrique à Cointrin par le pirate de l'air libanais Hussein Ali Mohamed Hariri le 24 juillet 1987. Ici les passagers sortent par les rampes de secours.

Ici le pirate de l'air libanais Hussein Ali Mohamed Hariri est arrêté.
Partage