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Charles Ferdinand Ramuz (1878 – 1947)

Charles Ferdinand Ramuz (1878 – 1947)

À qui ne connaîtrait pas Ramuz on voudrait dire : Vous n'êtes pas le seul, et aussi : Vous avez de la chance ! Il vous reste à faire une expérience rare dans une vie de lecteur : la découverte d'un immense écrivain méconnu.

Charles Ferdinand, né le 24 septembre 1878, est le fils du commerçant Émile Ramuz et de Louise Davel, arrière-petite-nièce du Major Davel. Ses parents le baptisent ainsi en souvenir de leurs deux premiers enfants décédés : Charles et Ferdinand. Louise Ramuz Davel se demandera d'ailleurs souvent si la nature introspective et mélancolique de son troisième enfant n'est pas en rapport avec les deuils qui ont précédé sa naissance.

Charles Ferdinand a une enfance choyée et malgré plusieurs déménagements de ses parents, il reste en pension à Lausanne et y finit ses études. Il se passionne déjà pour l'écriture et cherche par tous les moyens à décrire le plus fidèlement possible tout ce qu'il ressent et observe. Il découvre parallèlement la vie paysanne, qu'il affectionne particulièrement, pendant ses vacances dans la maison familiale de Cheseaux.
Après son baccalauréat, il entreprend une licence de Lettres, qu'il obtient en 1900. Écrire devient une véritable obsession. Grâce à sa mère, qui convainc Émile, Charles Ferdinand part faire un doctorat à Paris, afin de rédiger une thèse sur Maurice de Guérin. Parti pour six mois, Ramuz y restera finalement douze ans, et sa thèse ne verra jamais le jour.

Complètement fasciné par Paris, Ramuz s'imprègne de tout ce que lui offre ce nouvel environnement.

Il modifie sa façon d'écrire et prend progressivement confiance en lui. Malgré tout, il ne parvient pas à trouver d'éditeur pour publier ses poésies. Après quelques aller et retour entre Lausanne et Paris et plusieurs remises en question, Ramuz, encouragé par son ami Alexandre Cingria, se dirige vers l'éditeur Eggimann. Celui-ci accepte de lui donner une chance: Le Petit Village, premier livre de Charles Ferdinand Ramuz, sort en novembre 1903.

L'œuvre du jeune écrivain est saluée comme l'aube d'une époque nouvelle des lettres romandes. Très inspiré par la musique et la peinture (Cézanne notamment), Ramuz se démarque très vite par un style qui lui est propre, à la fois réaliste et nostalgique. Encouragé par l'écrivain Edouard Rod, il obtient au cours des années suivantes un certain succès avec des ouvrages tels qu'Aline ou La Grande Guerre du Sondrebond.
Chaque séjour à Paris permet à Ramuz de retrouver ses nombreux amis qui évoluent en majorité dans le milieu artistique. Entre Cingria, le poète Adrien Bovy, Alfred Jarry, le peintre René Auberjonois, André Gide ou Jean Cocteau, Ramuz accorde beaucoup d'importance à ces amitiés enrichissantes.

En 1907, il manque de peu le Prix Goncourt pour Les Circonstances de la vie . Malgré la reconnaissance de la presse française et du monde littéraire, la notoriété de Ramuz peine à atteindre le grand public : on lui reproche régulièrement ses tournures trop lourdes et ses entorses à la syntaxe.

Ramuz sera profondément bouleversé, en 1910, par la mort de son ami Edouard Rod, suivie de près par celle de son père Émile. Sa souffrance est telle qu'il peine à trouver la motivation pour continuer à écrire.
Il épouse en 1913 l'artiste-peintre neuchâteloise Cécile Cellier, rencontrée huit ans plus tôt à Paris. La même année naît leur fille Marianne et toute la famille s'installe à Cully, avant d'emménager à Lausanne. En 1915, Ramuz rencontre Igor Strawinsky, qui contribue à la libération de l'expression créatrice de l'auteur.
De leur amitié naîtra, notamment, Histoire du Soldat (1918), sur une musique du compositeur, et les décors du peintre Auberjonois. Pendant la guerre, Ramuz continue à manifester son attachement à l'art en animant, au Conservatoire de Lausanne, une série de conférences sur Les grands moments du XIXe siècle français, où le rôle et la mission de l'artiste sont analysés en profondeur.

La carrière de l'auteur prend un nouvel essor après sa rencontre avec Henry-Louis Mermod, en 1923. Cet ami fidèle l'aide à publier et l'encourage à libérer son expression. Leur collaboration dans l'édition débute en 1926. C'est aussi grâce à Mermod que seront publiées (par la suite) les œuvres complètes de Ramuz.
La période de l'entre-deux guerres est particulièrement féconde et donne le jour à des œuvres importantes comme La Grande Peur dans la montagne (1926) ou Derborence (1934). Pourtant, le style ramuzien est loin de faire l'unanimité. Décrié par certains et magnifié par d'autres, le langage de Ramuz malmène la syntaxe et brutalise le rythme des phrases, ce qui choque de nombreux lecteurs et lui vaut de mauvaises critiques dans la presse. En 1926, Henri Poulaille récolte d'ailleurs un certain nombre de témoignages qui seront publiés sous le titre de Pour ou contre C. F. Ramuz dans Les Cahiers de la Quinzaine. Ramuz exprimera souvent son regret d'être mal interprété: soucieux de reproduire le langage qu'on utilise autour de lui, avec ses distorsions et ses maladresses, il fuit le plus possible la langue littéraire académique qui, selon lui, est trop parfaite pour avoir une âme. Mais ce style particulier sera fréquemment perçu comme du mauvais français.
Alors qu'il peine à s'en sortir financièrement, Ramuz se voit attribuer le Prix Romand en 1930, ce qui lui permet d'acheter une vieille maison vigneronne à Pully, La Muette, où il séjournera jusqu'à la fin de sa vie. Ses journées y sont organisées de façon très régulière entre des matinées consacrées uniquement à l'écriture, et des après-midi rythmés par les nombreux visiteurs (amis ou jeunes admirateurs) qu'il accueille toujours dans son bureau.

En 1940 naît son petit-fils, Guido (dit «Monsieur Paul»), auquel Ramuz voue une affection immense. Il lui consacre d'ailleurs de nombreuses pages de son Journal et ne se remet que très difficilement du départ de Guido et de ses parents pour l'Italie. Sa santé décline sérieusement à partir de 1943, ce qui l'oblige à passer plus de temps en clinique qu'à La Muette. Ces mois d'hôpital le ruinent financièrement et il se voit confronté à la mort de plusieurs amis. Il entame la rédaction des Hommes posés les uns à côté des autres, qu'il ne finira jamais : en mai 1947, il est transporté d'urgence en clinique pour une opération de la prostate. Il y meurt quelques jours plus tard.


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#Posté le jeudi 17 mars 2011 13:27

Modifié le mercredi 16 mai 2012 20:31

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AthenaGao, Posté le vendredi 18 mars 2011 12:33

C'est génial ton article


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