
On peut figurer sur un billet de banque, sur des timbres, sur des médailles, avoir donné son nom à des rues, des places, des institutions, des écoles, des villages, des associations, des fondations, des bibliothèques...
Et pourtant être très mal connu ! Qui est donc Johann Heinrich Pestalozzi ? Dix mois après le nouveau statu du canton de Vaud, en février 1804 la Municipalité d'Yverdon invite Pestalozzi à s'établir dans sa ville.
Elle lui offre gratuitement le château pour y installer son institut d'éducation. Enfin Pestalozzi peut réaliser le but de sa vie. Il a 58 ans. Il a traversé toute une époque décisive pour le destin de l'humanité, en a épousé les rêves les plus fous et vécu dans sa propre chair les échecs les plus profonds, avant d'en orienter le cours dans un sens nouveau, le seul désormais viable à ses yeux : l'éducation.
Johan Heinrich Pestalozzi était un pédagogue à la base de la pédagogie moderne.
Il est connu pour avoir traduit en pratique l'Émile, ou De l'éducation, un ensemble de théories novatrices sur l'éducation et la pédagogie, écrit par Jean-Jacques Rousseau en 1762. Il influença le philosophe Fichte, qui cependant voulut intégrer la pédagogie à la philosophie transcendantale de la liberté.
En plus d'avoir mis en pratique une éducation visionnaire, il accueilli des enfants souvent très pauvre et de nombreux orphelins, il ouvre en 1806 une institution pour filles, en 1813 un institut pour sourds-muets le premier en Europe.
Pestalozzi est le précurseur de l'éducation moderne .
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